Il y a un peu plus de trente ans, le retable donnait quelques signes de vieillissement. Restauré, le chœur de l’église a été entièrement refait d’un style plus moderne, mais les vitraux étaient restés tel quels, en verre translucide. La municipalité veut redonner un peu plus de couleur à cette église dont la partie restaurée est en pierre apparente et la nef toujours plâtrée
La première étape a été terminée il y a quelque temps. Sur le côté gauche du chœur, existait un embrasement de vitrail qui avait été muré. Enduit de plâtre, il offrait une surface plane vierge qui pouvait être utilisée. L’idée fut d’y faire peindre l’apôtre Saint Paul dont la statue ornait autrefois le chœur. La deuxième étape viendra plus tard, par le remplacement des vitraux inappropriés.
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Saint Paul en trompe l’œil
Valérie Faure, jeune artiste dont les spécialités sont la fresque et le trompe l’œil, se vit confier la réalisation de cette peinture. S’inspirant d’une photo, l’apôtre Saint Paul fut peint dans son alcôve, sur son piédestal, le glaive à la main. Sur fond de briquettes rouges judicieusement dessinées en arc de cercle, jouant tant avec des reflets de lumière ou d’ombres, le saint donne l’illusion parfaite d’être en relief, une vraie fausse statue qui veille de nouveau sur les visiteurs.
Passionnée de dessin à l’ombre, architecte d’intérieur de formation, Valérie, de Monbéqui, a suivit un stage intense en Bretagne, dans l’atelier du meilleur ouvrier de France Yannick Guégan, afin d’y peaufiner sa technique suivant des règles très précises. Il est toujours amusant de créer, porte-fenêtre, alcôve en trompe l’œil, là où il n’y en a pas. Elle affectionne tout autant les sujets inspirés de l’antiquité (renseignements au 06 09 94 81 95).
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